À la fin du mois d’octobre, le Centre récréatif Claude-Larose avait annoncé sur sa page Facebook le retour des activités de La Limite après neuf ans d’absence. Ça fait déjà plusieurs années que l’idée a été lancée au conseil municipal de la Ville de Hearst. Il y avait une demande de la part des citoyens puisque les jeunes n’avaient plus trop de place pour se rencontrer.
Avec la technologie, les jeunes passent de plus en plus de temps sur leur téléphone et avec les périodes d’isolement lors de la pandémie, les interactions sociales en dehors des heures scolaires étaient pratiquement inexistantes. Le journal Le Nord est allé rencontrer la directrice des parcs et loisirs, Nathalie Coulombe. « Nous avons discuté avec les directions dans les écoles, c’est comme ça que nous avons commencé. C’est vraiment eux qui m’ont guidée pour le groupe d’âge vers lequel je devrais me diriger. Je ne voulais pas non plus ouvrir pour les jeunes de la 5e à la 12e année. Ils m’ont conseillé d’aller pour les jeunes de 10 à 15 ans, parce qu’ils ne travaillent pas encore et qu’il n’y a pas trop de sports interscolaires pour eux. C’est aussi un âge où les enfants ont moins envie de faire des activités avec leurs parents, ils commencent à vouloir passer plus de temps avec leurs amis et n’ont pas d’endroit où aller » explique Mme Coulombe.
Le Centre récréatif a beaucoup axé ses activités autour des sports d’hiver depuis les dernières années et on désire faire revenir l’aspect de centre communautaire qui était présent auparavant en essayant d’impliquer tous les jeunes et pas seulement ceux qui aiment les sports.
Le projet est encore en phase embryonnaire, c’est donc Nathalie Coulombe qui s’occupe d’organiser et de superviser les activités qui se déroulent à La Limite. Elle veut tester le genre d’activités qui pourraient bien fonctionner et lesquelles reçoivent moins de participation de la part des jeunes. « Comment on va s’y prendre ? Il y a la possibilité de créer un comité avec des jeunes qui désirent s’impliquer pour aider. C’est pour cela qu’on commence tranquillement et s’il y a de la participation, peut-être qu’un employé de la Ville pourrait s’en occuper », dit-elle.
La formule qui existait avant ne fonctionnerait plus selon elle, car il n’y a plus de périodes libres à l’école secondaire. Donc, on ne pourrait pas ouvrir le local à partir de 11 h comme c’était le cas. Il y aurait peut-être la possibilité d’ouvrir sur l’heure du diner, en soirée et les fins de semaine lorsqu’il y aura une personne responsable de La Limite.
Pour le moment, ce sont des gens de la communauté qui ont accepté de faire des ateliers et la plupart sont gratuits. Il suffit de s’inscrire sur le lien de la publication Facebook. Ce seront des expériences pratiques et interactives que les participants vivront. Les organisateurs désirent garder les couts pour les parents au minimum ; il y aura même des collations et des rafraichissements gratuits sur place pour les participants. Ils veulent aussi attirer toutes sortes de jeunes, c’est pourquoi ils ont choisi une variété de sujets et qu’il y aura des ateliers en français et d’autres en anglais.
Activités à venir
Quant aux activités en novembre, cette semaine il y avait deux ateliers, un sur le voyage avec Jean-Michel Cantin et un jeu d’évasion en collaboration avec le Centre d’archives de la Grande Zone argileuse. L’atelier portant sur les voyages permettra aux jeunes de créer leur propre cahier de voyage et d’avoir une ouverture sur le monde. Le jeu d’évasion est en lien avec le 100e de la Ville de Hearst, donc pour sortir de la pièce les énigmes seront toutes reliées aux archives de la ville.
Dans les prochaines semaines, les jeunes pourront vivre l’expérience de pompier avec Jean-Michel Chabot : essaie des vêtements de pompier, extinction d’un vrai feu, etc. Le tout se déroulera à la caserne des pompiers de Hearst le mercredi 23 novembre.
Finalement, le 30 novembre, c’est Jean-Philippe Marineau qui animera un atelier en français sur les activités de notre forêt et comment ça se passe sur le terrain lorsque vous travaillez pour le ministère des Ressources naturelles.