CANADA
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Suspension d’une taxe pendant les Fêtes
Le gouvernement libéral et le Nouveau Parti démocratique (NPD) se sont entendus pour suspendre la taxe sur les produits et services (TPS) pendant deux mois au moment des Fêtes de fin d’année. La mesure, annoncée jeudi, cible certains produits alimentaires, plusieurs articles pour enfants comme les couches, les vêtements, les bancs d’auto et les jouets, afin de soulager les familles face à la hausse des prix.
Ottawa prévoit également d’envoyer au printemps des chèques de 250 $ aux Canadiens gagnant moins de 150 000 $ par an.
L’enjeu législatif : Ces mesures couteraient plusieurs milliards de dollars et seront intégrées dans un projet de loi soutenu par le NPD, qui devrait entrer en vigueur le 14 décembre. Malgré une Chambre des communes paralysée, des motions pourraient permettre d’adopter le projet de loi rapidement.
Ce qu’ils disent : En conférence de presse jeudi, le chef conservateur Pierre Poilievre a assuré qu’il s’agissait d’un «autre tout de passepasse» et que son parti offrait une alternative : supprimer la taxe carbone de manière permanente et couper la TPS sur les nouvelles maisons de moins d’un million de dollars.
Quelques minutes après, Jagmeet Singh a assuré que le projet de loi sera adopté en une journée. Mais il n’a pas donné de date de dépôt du projet de loi.
Il n’a pas commenté le fait que des chèques de 250 $ iront aussi à des gens plus aisés qui gagnent jusqu’à 150 000 $ par an ou donnée plus de détails à propos des conditions pour lesquelles son parti soutiendrait le gouvernement Trudeau jusqu’au printemps.
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Gestion de l’offre au Sénat : les libéraux rejetteront l’amendement
Proposé par le Bloc québécois, le projet de loi C-282, qui vise à protéger la gestion de l’offre pour la production laitière lors des négociations commerciales internationales, est actuellement débattu au Sénat.
L’enjeu : Un amendement adopté par un comité parlementaire début novembre fait débat au Sénat. Pour ceux qui défendent ce projet de loi, l’amendement limiterait la protection aux nouveaux traités commerciaux seulement. La gestion de l’offre ne serait pas protégée dans les traités existants susceptibles d’être renégociés.
Ce qu’ils disent : Le Bloc québécois a sorti ses griffes. Son chef, Yves-François Blanchet, a assuré le 7 novembre qu’il s’agissait d’un «coup de poignard» de la part du comité.
En Chambre mercredi, le premier ministre Justin Trudeau a assuré qu’il rejetterait l’amendement.
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L’Agence du revenu Canada était au courant de failles
Des documents confidentiels révèlent que l’Agence du revenu du Canada (ARC) est consciente depuis des mois de failles dans ses systèmes de sécurité, rendant difficile la détection rapide de fraudes majeures.
Un stratagème récemment dévoilé aurait causé des pertes de 100 millions de dollars l’an dernier en exploitant des accès réservés aux professionnels de la fiscalité pour pirater les comptes de contribuables.
Ce qu’elle dit : La ministre du Revenu national, Marie-Claude Bibeau, a avancé en comité parlementaire cette semaine que les lanceurs d’alertes nuisaient aux efforts du ministère pour éviter les fraudes.
«On ne diffuse pas publiquement le mode d’emploi pour frauder le gouvernement. Ça compromet l’intégrité du système, ça compromet les enquêtes qui sont en cours aussi», a-t-elle affirmé, en visant des sources qui se sont confiées aux journalistes de Radio-Canada et de l’émission The Fifth estate, de CBC, sur le sujet.
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FRANCOPHONIE
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Randy Boissonnault poussé vers la sortie
Mercredi, le bureau du premier ministre a officiellement annoncé le départ du ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et des Langues officielles, Randy Boissonnault.
De quoi s’agit-il? Plusieurs controverses ont forcé le départ du ministre : l’incertitude autour de ses racines autochtones – qu’il aurait utilisées pour obtenir des contrats gouvernementaux –, une affaire de conflit d’intérêts et le fait que son entreprise partage une boite postale avec une femme impliquée dans des trafics de drogues.
L’ancienne ministre des Langues officielles, Ginette Petitpas Taylor, reprendra temporairement les portefeuilles de son collègue.
Mardi, tous les partis d’opposition ont adopté une motion contraignant Randy Boissonnault à comparaitre devant le Comité permanent des affaires autochtones et du Nord, lundi prochain.
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Moins d’immigrants francophones au Québec et en Ontario
À long terme, le Canada perd 35 % de ses immigrants francophones, surtout au Québec et en Ontario, selon un rapport du Conference Board du Canada publié mardi.
De quoi parle-t-on? L’étude, commandée par l’Institut pour la citoyenneté canadienne, constate que les immigrants sont plus susceptibles de quitter le Canada entre trois et sept ans après leur arrivée. Chez les francophones, les deux premières années de résidence permanente sont déterminantes.
Bien que le Québec accueille le plus grand nombre de francophones, il en perd également beaucoup. En Ontario, le phénomène est notable, avec un taux élevé de départs malgré une proportion plus faible d’immigrants francophones s’y installant.
Le rapport recommande notamment d’intégrer dans les politiques d’immigration des objectifs de rétention des nouveaux arrivants.
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