le Mercredi 16 octobre 2024
le Mardi 12 septembre 2023 16:56 | mis à jour le 19 août 2024 20:43 Éditorial

Dame Nature nous offre des températures qui passent du coq à l’âne !

Dame Nature nous offre des températures qui passent du coq à l’âne !
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Pour les personnes qui ne croient pas encore aux changements climatiques, je pense que les preuves commencent à être accablantes. Encore cette semaine, après trois grosses journées à plus de 30 degrés Celsius et en quelques heures on passe à près de 10 degrés, c’est sans compter les nombreux feux de forêt qui brulent encore en ce moment à travers le Canada. Malheureusement, le message ne passe pas auprès de plusieurs personnes, dirigeants d’entreprises et des élues à travers la planète.

Pour certains scientifiques, il est minuit moins une en matière de retournement de la situation au niveau des changements climatiques. Pour d’autres, il est carrément trop tard ! Le problème est que le message n’a pas passé et a toujours de la difficulté à passer.

Personnellement, je crois que les scientifiques et les organisations environnementales ont manqué le bateau en matière de sensibilisation au cours des dernières années. Le message que j’entends depuis les années 90, c’est qu’on détruit la Terre, on pollue la Terre et on ne prend pas soin de l’environnement, etc. En fait, c’est beaucoup plus la race humaine qu’on est en train de détruire. Cessons de nous en faire pour la planète, nous ne sommes qu’une fraction de seconde dans un millénaire. Il ne faut pas s’en faire pour la santé de la Terre puisqu’elle va se régénérer et elle va prendre les choses en main lorsqu’il n’y aura plus de trace des êtres humains.

La plupart des Terriens ne se préoccupent plus de rien à part leur petit nombril. Donc, le message passerait peut-être mieux si on changeait de discours et qu’on parlait plutôt de l’élimination de la race humaine au lieu de la destruction de la planète.

Je ne veux pas paraitre défaitiste, mais comment pouvons-nous convaincre la population de la Terre de limiter, entre autres, ses déchets, son empreinte de carbone, sa consommation de viande ou d’eau alors qu’on ne prend même pas soin de nous-mêmes ? On connait pourtant la recette pour être en santé et mieux vivre : limiter les mauvais gras, manger plus de fruits et de légumes, boire plus d’eau, s’entrainer au moins 15 minutes par jour. Bin non, on mange de gros steaks cuits sur le charbon, on fait la queue dans les fast food, on vide des bouteilles de vin, on boit du Redbull et le sport est plus souvent qu’à son tour à la télévision qu’en pratique !

On connait la recette pour notre propre santé et on le fait à peine, comment peut-on se convaincre de prendre soin de la santé de la planète pour éviter l’extinction de la race humaine. Le défi s’annonce corsé !

Si les dinosaures ont disparu, pourquoi pas l’être humain ? On a survécu sur cette Terre pendant des milliers d’années et on a trouvé plusieurs solutions à des problèmes qu’on croyait insurmontables. Toutefois, le plus gros des problèmes actuellement est la surpopulation. Déjà, des pays sont à peine capables de nourrir leur population et on assiste à des changements critiques au niveau de la biodiversité. Plus ça va aller, plus la nourriture sera difficile à trouver.

Les températures extrêmes, les inondations, les sècheresses, les feux de forêt et l’appauvrissement de la biodiversité contribueront à limiter les ressources comestibles. Jusqu’à maintenant, l’humain a toujours réussi à s’adapter pour survivre ; j’espère qu’on saura trouver des solutions le plus rapidement possible.

Des décisions difficiles devront être prises, et vite. Par exemple, outre des changements radicaux en matière de gaz à effet de serre, est-ce que les naissances devront être contrôlées dans les prochaines années pour contrer la surpopulation ?

À moins qu’on trouve de l’eau et de l’oxygène sur la lune ou encore sur mars, il est peut-être temps de penser à reconstruire l’arche de Noé ! En attendant, disons-nous que chaque geste compte et restons positifs pour que la situation change positivement dans les prochaines années ou, encore mieux, dans les prochains mois parce que les prochaines générations ne l’auront pas facile.