Si certains insectes attaquent les cultures et réduisent leur rendement, d’autres sont au contraire de précieux alliés sur une ferme. Par exemple, ils pollinisent les champs, se nourrissent de petites créatures nuisibles ou contribuent à la décomposition et à l’amélioration des sols. Ils appartiennent aux trois classes suivantes :
- Les prédateurs : coccinelles, carabes, chrysopes, syrphes, guêpes jaunes et compagnie capturent et dévorent d’autres organismes vivants, comme des insectes ou des acariens. Les demoiselles, par exemple, « chassent » les fausse-teigne des crucifères, qui déciment les champs de canola et de moutarde.
- Les parasitoïdes : il s’agit d’insectes qui en parasitent d’autres. Ils se développent sur ou dans leur hôte, qu’ils finissent par tuer. Des guêpes parasitoïdes indigènes ont notamment été utilisées pour contrôler les populations de mineuses des feuilles dans certaines régions d’Amérique du Nord.
- Les pollinisateurs : comprenant les abeilles domestiques, les mégachiles, les abeilles sauvages et les papillons (diurnes et nocturnes), ce type d’insectes butine les fleurs pour se nourrir du nectar et du pollen. Cette activité est essentielle à la production de graines et de fruits.
Bon à savoir : la rotation des cultures, le labour minimal et l’utilisation restreinte des pesticides sont autant de pratiques qui peuvent maximiser les populations d’insectes bénéfiques dans les exploitations agricoles.