Depuis le 31 janvier 2025, six communautés francophones font désormais partie du Programme pilote d’immigration dans les communautés francophones (PPICF) : la péninsule acadienne (Nouveau-Brunswick); Sudbury (Ontario); Timmins (Ontario); la région Supérieure Est (Ontario); Saint-Pierre-Jolys (Manitoba) et Kelowna (Colombie-Britannique).
Le programme, qui donne accès à la résidence permanente, vise les travailleurs qualifiés francophones.
À lire aussi : Une nouvelle stratégie pour l’intégration des immigrantes francophones
Les conditions pour immigrer
Les personnes admissibles doivent réunir plusieurs conditions. Il faut être un travailleur qualifié et avoir reçu une offre d’emploi admissible d’un employeur désigné dans l’une des six communautés.
Il est également nécessaire de justifier d’une expérience de travail similaire dans le domaine visé d’au moins un an sur les trois dernières années, avec un certain niveau de compétence, sauf pour les étudiants étrangers détenteurs d’un permis de travail postdiplôme qui réunissent certains critères.
Un test linguistique, un diplôme canadien ou étranger équivalent et une preuve de fonds variable selon le nombre de personnes dans la famille sont également exigés.
Ce programme devrait, selon le gouvernement, favoriser le développement économique de ces communautés, tout en contribuant à renforcer et accroitre leur poids démographique, un objectif fixé dans la Loi sur les langues officielles.
À lire aussi : Quel bilan pour les communautés francophones accueillantes?
Attirer dans les communautés rurales
L’autre initiative, le Programme pilote d’immigration dans les communautés rurales (PPICR), également lancé le 31 janvier, réunit des conditions d’admissibilité similaires.
La différence majeure consiste dans le fait que les 14 collectivités concernées sont rurales et ne sont pas nécessairement francophones.
Il s’agit du Comté de Pictou (Nouvelle-Écosse); de North Bay (Ontario); de Sudbury (Ontario); de Timmins (Ontario); de Sault Ste. Marie (Ontario); de Thunder Bay (Ontario); de Steinbach (Manitoba); d’Altona/Rhineland (Manitoba); de Brandon (Manitoba); de Moose Jaw (Saskatchewan); de Claresholm (Alberta); de West Kootenay (Colombie-Britannique); de North Okanagan-Shuswap (Colombie-Britannique) et de Peace Liard (Colombie-Britannique).

Le ministre fédéral de l’Immigration, Marc Miller, avait annoncé le lancement des deux projets pilotes le 6 mars 2024.
Celles-ci ont été sélectionnées par le gouvernement pour combler les pénuries de main-d’œuvre et soutenir les entreprises locales dans leur recherche de travailleurs qualifiés.
Les deux programmes, annoncés en mars 2024 par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), font partie de la Politique d’immigration francophone et visent à attirer de nouveaux arrivants francophones.
Il est toutefois possible de présenter une demande de permis de travail temporaire en attendant que la demande de résidence permanente soit traitée.
À lire aussi : Un nouveau programme pour l’immigration francophone