Serigne Mbacké Ngom
Serigne Mbacké Ngom a commencé ses études secondaires à l’Institut de Management (IMAN) à Dakar avant de venir poursuivre ses études au Canada en 2021. Il est attiré par l’idée d’explorer un système éducatif différent et de saisir de nouvelles opportunités.
Ngom s’installe d’abord à Saint-Hyacinthe, où il est resté10 mois, a découvert le marché du travail et occupé ses premiers emplois. En aout 2022, il a choisi de poursuivre ses études à l’Université de Hearst après avoir été attiré par le mode de fonctionnement unique de l’établissement, ce qui lui a permis d’alterner cours intensifs et périodes de travail.
Actuellement, Serigne combine ses cours à l’Université de Hearst avec deux emplois : il travaille au restaurant Husky et au Collège Boréal, après avoir fait un passage par Tim Hortons et Esso.
Les raisons qui ont poussé Serigne à choisir le Canada sont avant tout la qualité du système éducatif canadien et l’accueil chaleureux réservé aux immigrants. Bien qu’il ait eu d’autres options, notamment la France, il a estimé que le Canada offre une meilleure combinaison entre éducation et opportunités professionnelles.
Son choix de Hearst, en particulier, repose sur des raisons pratiques et humaines. « La communauté ici est très accueillante, et le mode de fonctionnement des cours me permet d’alterner études et travail. Cela facilite beaucoup les choses. »
Pour M. Ngom, l’hiver canadien constitue un défi de taille.
Mon premier hiver, je l’ai passé à Saint-Hyacinthe. Ce n’était pas tellement froid comparé à Hearst, où j’ai vécu un véritable choc !
Les températures glaciales, parfois autour de -30 degrés, contrastent fortement avec la chaleur de Fatick. Malgré ce défi, Serigne s’adapte progressivement et réussit à apprécier la vie dans le Nord de l’Ontario.
Bien qu’il soit loin de son pays d’origine, Serigne n’est pas seul au Canada. Il a pu compter sur le soutien de sa tante, qui l’a accueilli à son arrivée à Saint-Hyacinthe. Plus tard, en venant à Hearst, il a été hébergé par un ami avant de trouver son propre logement.

Combinant études et travail, Serigne voit le Canada comme une opportunité de croissance malgré les défis.
Ce sens de la solidarité, renforcé par la communauté accueillante de Hearst, a joué un rôle clé dans son intégration. En plus, il a noté également l’importance de l’accompagnement des organismes locaux, bien qu’il n’ait pas directement eu besoin d’aide pour le logement.
Serigne est impressionné au Canada par les opportunités liées à l’employabilité. « Il y a toujours des possibilités d’emploi ici, ce qui n’est pas toujours évident dans d’autres pays », remarque-t-il.
Serigne Mbacké Ngom est séduit par le mode de cours en bloc qui lui permet de se concentrer pleinement sur une matière à la fois tout en équilibrant ses autres engagements. Cette approche lui convient parfaitement et renforce son appréciation pour l’Université de Hearst.
Serigne a envisagé plusieurs options pour l’avenir. Bien qu’il soit intéressé par l’obtention de la résidence permanente au Canada afin de développer sa carrière professionnelle, il n’exclut pas la possibilité de retourner au Sénégal. « J’aimerais contribuer au développement de mon pays d’origine tout en exploitant les compétences et l’expérience acquises ici », affirme-t-il.
Malgré les difficultés liées à l’adaptation, Serigne insiste sur sa capacité naturelle de s’intégrer rapidement à un nouvel environnement. « À part l’hiver, je n’ai pas vraiment de difficulté. Je suis une personne qui s’adapte vite. »
Selon M. Ngom, sa résilience associée à son dynamisme et son optimisme constitue l’un des moteurs de sa réussite au Canada.
Bref, le parcours de Serigne Mbacké Ngom est une source d’inspiration pour de nombreux jeunes étudiants internationaux. En choisissant le Canada et en particulier le Nord de l’Ontario comme terre d’accueil, il a su transformer des défis en opportunités, tout en restant fidèle à ses ambitions et à ses valeurs.

« La communauté ici est très accueillante, et le mode de fonctionnement des cours me permet d’alterner études et travail. Cela facilite beaucoup les choses. »