Exaucée Kasule Mbembo
Pour Exaucée, Noël est un moment privilégié qu’elle souhaite rendre mémorable pour son fils. « Noël est l’occasion de créer des souvenirs précieux avec lui. Je veux qu’il ressente la magie des Fêtes, tout en restant connecté à nos racines culturelles. »
Dans leur foyer à Hearst, elle s’efforce de recréer une ambiance festive en décorant la maison avec des lumières et des ornements. Elle a aussi organisé des activités adaptées à l’âge de Kylian, comme le bricolage de Noël et les histoires autour du sapin.
Mme Mbembo aime mélanger traditions congolaises et découvertes canadiennes. Préparer des plats traditionnels lui permet de garder un lien avec sa culture d’origine, tout en s’ouvrant aux saveurs des Fêtes locales.
Exaucée n’a pas laissé non plus l’éloignement familial lui voler l’esprit des Fêtes. Elle a participé activement aux évènements communautaires organisés à Hearst, où elle a trouvé un véritable esprit de camaraderie. « Même sans ma famille proche, je ressens un sentiment d’appartenance grâce aux célébrations partagées avec mes amis et la communauté. Cela rend Noël tout aussi spécial. »
Elle voit cette période comme un symbole de résilience et de renouveau. « Noël, pour moi, est une occasion de célébrer la vie que j’ai construite ici avec Kylian et de continuer à rêver pour notre avenir. »
Exaucée Kasule Mbembo est venue au Canada en janvier 2023 et elle poursuit un baccalauréat en psychologie à l’Université de Hearst. Passionnée par les sciences humaines et sociales, elle a bâti son parcours académique avec détermination. En fait, avant son arrivée au Canada, Exaucée a suivi des études préparatoires en psychologie, ce qui lui a permis d’acquérir une solide base théorique. En plus, elle a travaillé dans des environnements axés sur l’interaction humaine, une expérience qui a renforcé son désir de comprendre les comportements et émotions des autres.
« J’ai toujours voulu explorer les complexités de l’esprit humain, et la psychologie me permet de combiner cette curiosité avec mon envie d’aider les autres », confie-t-elle.
Son choix de venir étudier au Canada, et plus précisément à Hearst, repose sur plusieurs motivations. D’abord, la réputation du Canada pour la qualité de son enseignement a été un facteur déterminant. Ensuite, l’Université de Hearst, avec ses classes à taille humaine et son approche pédagogique unique, l’a particulièrement séduite.
« Étudier dans une communauté francophone comme Hearst me permet de continuer à évoluer dans ma langue tout en apprenant l’anglais. Cela m’offre un double avantage, surtout dans un domaine aussi multiculturel que la psychologie. »
L’adaptation au Canada n’a pas été sans défis pour Exaucée. Le climat hivernal du nord de l’Ontario, si éloigné de la chaleur de Kinshasa, a été l’un des obstacles. « Les premiers mois d’hiver ont été très difficiles pour moi. Il faut vraiment s’habituer à la neige, au froid, et à la manière dont cela impacte le quotidien. »
L’éloignement de sa famille restée au Congo a également pesé sur ses épaules. À l’exception de son fils Kylian, Exaucée n’a pas de proches au Canada. Cette réalité l’a cependant poussée à construire un réseau de soutien parmi ses amis, ses collègues et les membres chaleureux de la communauté de Hearst.
Malgré ces défis, elle trouve dans la diversité culturelle du Canada une source d’inspiration et d’admiration.
En tant qu’étudiante en troisième année de psychologie, Exaucée apprécie particulièrement la proximité avec ses enseignants et le système de cours intensifs en blocs de l’Université de Hearst. Cette méthode lui permet de se concentrer sur une matière à la fois, ce qui favorise une compréhension plus approfondie.
Par contre, jongler entre ses études exigeantes et son rôle de maman demande une organisation rigoureuse.