L’atelier s’est tenu au salon étudiant de chaque campus : Véronique a animé celui de Hearst, Stéphanie Plamondon était à Kapuskasing et Mélanie Vaillancourt, responsable des services d’accessibilité et de bien-être étudiant, l’offrait à Timmins. Selon Mme Vaillancourt, qui occupe ce poste depuis aout 2024, de tels ateliers visent à encourager les étudiants à explorer de nouvelles stratégies pour faire face aux défis de la vie étudiante, particulièrement ceux liés à la santé mentale.
Durant l’atelier, Mélanie, Stéphanie et Véronique ont abordé le stress sous deux angles : ses risques et ses bienfaits.
Pour rendre cet apprentissage interactif et pratique, l’équipe a proposé une activité de création de balles antistress. Cette démarche, selon Mélanie, est à la fois ludique et thérapeutique. « Fabriquer une balle antistress, c’est simple, mais c’est aussi un bon moyen d’engager les étudiants dans une conversation sur leurs propres sources de stress, tout en leur donnant un outil concret pour les aider à y faire face. »
Depuis qu’elle a pris son poste, Mélanie a mis en place des thématiques variées pour les ateliers, qui se déroulent chaque mois. Cette diversification vise à répondre aux besoins multiples des étudiants et à promouvoir leur bien-être global – mental, physique et psychologique.
Bien que ces ateliers soient une initiative qui existait avant son arrivée, Mélanie s’est donné pour mission d’enrichir leur contenu et de les rendre plus accessibles. Selon ses statistiques, environ 70 étudiants ont participé aux quatre ateliers organisés depuis le début de l’année académique. Un chiffre encourageant, d’autant plus que les thématiques abordées sont souvent perçues comme sensibles ou personnelles.
« C’est toujours gratifiant de voir que ces ateliers font une réelle différence dans la vie des étudiants », confie Mme Vaillancourt. Elle partage notamment l’histoire d’un étudiant qui avait du mal à gérer son stress financier une fois rendu au Canada. Grâce aux ateliers, il a pu non seulement trouver des stratégies pour faire face à ses inquiétudes, mais également se sentir rassuré et soutenu.
Au-delà des activités pratiques comme la fabrication de balles antistress, les ateliers du Centre Labelle sont conçus pour être des espaces de dialogue ouverts. Pendant une heure, les étudiants peuvent poser des questions, partager leurs expériences et obtenir des conseils sur divers sujets.
« Nos ateliers ne sont pas seulement des moments d’apprentissage. Ce sont aussi des occasions pour les étudiants de se sentir écoutés, compris et soutenus. Nous faisons de notre mieux pour offrir un environnement sain et sécurisant, où la confidentialité est garantie pour ceux qui souhaitent parler de leurs difficultés plus en détail », explique Mélanie.
Pour assurer la qualité des échanges, elle invite régulièrement ses collègues des autres campus à contribuer avec des présentations formelles. Ces interventions permettent de structurer les discussions tout en apportant des informations précises et utiles.
Dans un contexte où les enjeux de santé mentale sont de plus en plus présents chez les jeunes, surtout en milieu universitaire, les ateliers du Centre Labelle jouent un rôle important, d’après Mélanie. Autrement dit, ils peuvent permettre non seulement de sensibiliser les étudiants aux défis liés au stress, mais aussi de briser l’isolement auquel certains font face.
Pour Mme Vaillancourt et son équipe, ces retours positifs des ateliers antistress sont une motivation pour continuer à organiser des activités pertinentes et engageantes.
« Nous espérons que ces ateliers aident les étudiants à prendre conscience de l’importance de leur santé mentale et à adopter des habitudes qui les soutiennent dans leur parcours universitaire et au-delà », conclut Mélanie Vaillancourt.