Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) est séparé en deux unités, soit l’unité des factrices et facteurs ruraux et suburbains (FFRS) et l’unité urbaine. Les deux unités ne revendiquent pas les mêmes éléments dans les négociations avec l’employeur.
Dans un communiqué de presse écrit par la présidente nationale du syndicat, Jan Simpson, il est écrit que pour les factrices et facteurs ruraux la priorité est la stabilité salariale des titulaires d’itinéraire. « Le passage à la rémunération à taux horaire nous oblige à veiller à ce que les titulaires d’itinéraire puissent compter sur une paie stable malgré la fluctuation des volumes et du nombre de points de remise. Nous avons poursuivi les discussions sur le processus de validation, la maximisation et le maintien des itinéraires de huit heures », précise Mme Simpson.
Les discussions pour l’unité urbaine portent plutôt sur la livraison la fin de semaine. « Nous ne pouvons pas permettre que la livraison la fin de semaine nuise à celle effectuée la semaine par les facteurs et factrices à temps plein. Et nous ne pouvons pas non plus permettre à l’employeur de créer une sous-catégorie d’employées et employés pour livrer les colis au plus bas cout possible », déplore-t-elle.
Le Service fédéral de médiation et de conciliation a désigné un nouveau médiateur plutôt cette semaine et celui-ci a rencontré les négociatrices et négociateurs du STTP mardi dernier, accompagné de l’un des autres médiateurs qui travaillent avec les parties depuis le mois d’aout.
« Plutôt que de rencontrer le STTP et Postes Canada ensemble, les médiateurs ont tenu des discussions séparées avec chaque partie. Ils se sont déplacés d’une pièce à l’autre, transmettant les questions en litige et s’efforçant de trouver un terrain d’entente », raconte Jan Simpson dans un communiqué.
« Les parties se sont concentrées sur un certain nombre d’enjeux non réglés concernant l’unité de négociation des FFRS. Après 12 mois de discussions, l’employeur a enfin commencé à s’attaquer à des questions urgentes. La résolution de ces questions pourrait ouvrir la voie à une entente », continue-t-elle.
En date du 20 novembre, les négociations se poursuivent et les enjeux mentionnés ci-haut sont au cœur des discussions.