La rectrice de l’établissement, Aurélie Lacassagne, a reçu la demande du commissaire Bouchard et elle lui a expliqué qu’elle avait repéré qu’il n’y avait pas de drapeau sur le terrain universitaire.
« Lorsque Omer est décédé, j’ai voulu mettre les drapeaux en berne et j’ai réalisé que nous n’en avions pas, donc j’avais mis cela dans les projets à venir et le commissaire est venu précipiter les choses. »
Avant de rejoindre l’ombudsman, Bouchard a dirigé les politiques au ministère des Affaires francophones de l’Ontario depuis 2015.
Carl Bouchard a été nommé commissaire du bureau de l’ombudsman en décembre 2023, après avoir exercé la fonction de commissaire par intérim pendant neuf mois. Arrivé à l’équipe de haute direction en février 2020 en tant que directeur des opérations de l’Unité des services en français, il a rapidement joué un rôle central dans l’amélioration des services en français en Ontario. Ses efforts incluent la rédaction de recommandations présentées dans les rapports annuels et dans une enquête de 2022 sur les coupes à la programmation en français à l’Université Laurentienne.
Originaire d’Alma au Saguenay–Lac-Saint-Jean, il poursuit ses études universitaires en journalisme à l’Université d’Ottawa. Depuis, il a travaillé pour plusieurs organisations médiatiques, dont Groupe Média TFO et CBC-Radio-Canada, où il a participé à la création et à la diffusion de contenu d’actualité à l’échelle ontarienne et nationale.
Avant de rejoindre l’ombudsman, Bouchard a dirigé les politiques au ministère des Affaires francophones de l’Ontario depuis 2015.
« Je n’ai jamais eu la prétention de pouvoir tout faire. Mais, je me suis dit au moins si je peux contribuer un petit peu à améliorer et agrandir l’espace francophone en Ontario, j’aurais redonné un peu aux gens qui m’ont appris et qui font qui je suis maintenant. »
M. Bouchard voit dans le rôle qui lui a été conféré l’héritage de l’histoire de la langue française en Ontario.
« L’histoire de ceux qui se sont battus, des gens qui n’ont pas pu avoir accès à un service, qui se sont fait dire non et qui continuent de se faire dire non à ce qu’ils ont droit. Mon travail c’est de prendre ce qu’on a laissé et de voir comment je peux bâtir davantage et de laisser quelque chose qui va être encore plus large et plus vaste que ce que moi on m’a donné, qui était le résultat d’une longue bataille. »
Il a souligné le nouveau visage de la francophonie dans la région : avec des gens qui proviennent d’ailleurs, les histoires sont différentes, les intérêts sont différents.
« On parle beaucoup de diversité, de dialogue intergénérationnel, de l’arrivée de la technologie et de la connectivité. Tous ces discours-là je veux les entendre de tous, j’ai dit à mon équipe en début de mandat que moi j’ai grandi loin et personne ne me visitait jamais et j’avais l’impression qu’on était un peu laissé de côté. C’est pour cela que je veux aller un peu partout en Ontario pour que tout le monde sente que c’est un effort de groupe et que je ne travaille pas seul. »
Son mandat est de surveiller l’application de la loi sur les services en français par le gouvernement de l’Ontario. Pour ce faire, le commissaire veut entendre les histoires de la population et travailler à ce que les situations où ce droit n’est pas respecté se produisent de moins en moins.
Le Nord vous tient au courant de ce qui se passe dans votre communauté !
Soyez les premiers informés de nos nouveauté, nos concours, nos podcasts et plus encore !
