le Vendredi 4 octobre 2024
le Mardi 1 octobre 2024 14:47 Actualités

Le recyclage à Hearst démystifié

  Photo : Renée-Pier Fontaine
Photo : Renée-Pier Fontaine
Depuis l’achat d’un camion à deux sections pouvant contenir les ordures et le recyclage, la collecte se fait plus rapidement aux endroits où les deux bacs doivent être vidés chaque semaine. Plusieurs s’interrogent toutefois sur la nécessité de continuer à recycler en voyant le contenu des deux bacs être ramassé en même temps.
Le recyclage à Hearst démystifié
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Afin de démystifier le sort du recyclage, Éric Picard, directeur général de la Ville de Hearst, explique que le camion possède deux sections avec un morceau métallique qui bouge à chaque fois, selon le contenu à ramasser. 

« L’achat du nouveau camion permettra de ramasser les déchets uniquement avec un et ramasser le recyclage avec l’autre lors des semaines où la plupart des bacs à ramasser seront de recyclage. Dans le vieux camion, la pièce au milieu qui se déplace pour séparer les deux sections du camion est susceptible de briser, justement à cause de son usage constant. » 

Lorsque le camion retourne au dépotoir, le recyclage est déposé dans un dôme et les ordures dans l’endroit désigné. Le personnel du dépotoir passe plusieurs heures ensuite à trier le recyclage afin de réduire le taux de contamination à son minimum. 

« Nous envoyons les produits recyclés à Timmins, mais si le niveau de contamination dépasse le taux permis, nous devons payer des amendes, c’est pour cela que les employés le trient », explique M. Picard. 

L’autre dossier sur lequel le personnel municipal travaille concerne le fait que le dépotoir est au maximum de sa capacité. 

« Il faut essayer de réduire ou au moins minimiser. On passe donc un bon montant de temps à faire certain que le recyclage va au recyclage et que les choses qui peuvent aller au recyclage, mais qui sont contaminées vont au dépotoir. » 

Quant au virage provincial de la nouvelle règlementation des boites bleues, l’administrateur en chef n’est pas encore certain du fonctionnement puisqu’il attend quelques confirmations. 

« Nous ne savons pas qui fera la collecte. Ils nous ont fait une offre qui était beaucoup plus basse que les frais réels, nous avons donc décidé de dire non. Si on le fait, il faut que ça soit à notre cout. Il y a des chances que ça soit encore la Ville de Hearst qui s’occupe du recyclage, mais il faudra qu’ils nous payent un montant pour le faire », conclut Éric Picard. 

Une chose est certaine, c’est que la règlementation entrera en vigueur le 1er janvier 2025 pour la ville de Hearst.