Ses débuts en ondes étaient en tant que collaborateur à l’émission sportive de Sport Hebdo avec Claude Lavoie. Après le départ de ce dernier, la direction a demandé à Guy s’il voulait poursuivre avec une émission sportive.
Le carnet d’adresses de Guy Morin est impressionnant, compilant au fil des ans les contacts parmi les joueurs de la Ligue nationale grâce à un courriel envoyé aux anciens joueurs du Canadien de Montréal.
Avec plus de 200 épisodes, il a interviewé près d’un millier de personnes, dont plusieurs grands joueurs de la Ligue nationale de hockey. Parmi les meilleurs souvenirs de l’animateur se retrouvent les entrevues avec Theoren Fleury, Éric Lindros et Lyle Odelein. « Je me sentais comme un enfant lorsque nous avons fait une émission spéciale sur la mort de Guy Lafleur et que tous les gars que j’ai contactés ont embarqué. C’était vraiment le fun parce qu’eux autres non plus n’étaient pas rémunérés comme lorsqu’ils participent à des émissions du genre Le 5 à 7 à RDS, etc. »
Il est important de souligner que tout le travail derrière l’émission Le Fanatique se faisait de façon volontaire, sans rémunération pour le temps consacré aux recherches et à l’animation de l’émission. M. Morin pouvait passer sept heures par semaine, parfois, pour préparer un épisode.
Après six années, le fanatique a l’impression d’avoir bien rempli son rôle ; il a même fait faire de la marchandise à l’image de l’émission, qui s’est vendue partout sur la planète.
Avant de quitter les rênes du Fanatique, Guy a approché plusieurs personnes pour tester l’intérêt de poursuivre l’émission à sa place.
« Certains auraient voulu prendre la relève, mais c’est très demandant. Il y en a qui sont coachs, en plus du travail et des enfants. Il faut vraiment être passionné, mais il ne m’est presque jamais arrivé de ne pas avoir envie de faire l’émission malgré tout. »
Les auditeurs aimaient beaucoup les entretiens avec les joueurs de l’équipe des Lumberjacks.
Grâce à son émission, Guy Morin a souvent communiqué avec Mélodie Daoust. « Il y a même une fois où on lui a téléphoné pendant qu’elle était au championnat du monde à Vancouver. J’ai reçu par la suite plusieurs messages, me demandant : elle n’est pas partie, elle ? À partir de ce moment-là, j’ai dû communiquer avec la personne responsable des communications de l’équipe. Sinon, je faisais juste l’appeler sur son cellulaire, et elle me disait si elle était disponible pour l’émission de mercredi. »
Au fil des saisons, le fanatique a tissé des liens d’amitié avec plusieurs des intervenants qu’il a invités à son émission. Stéphane Richer est l’un de ses amis personnels, et Danielle Sauvageau est même venue à Hearst pour donner une conférence suite à la demande de Guy.
Pour la suite, il continuera d’écrire dans le journal sur les sports locaux, autres que les Lumberjacks, et il compte bien profiter de ses temps libres avec sa femme.