le Vendredi 4 octobre 2024
le Lundi 23 septembre 2024 15:50 Actualités

Le campus de Hearst du Collège Boréal

Les inscriptions au Collège Boréal de Hearst ont bien été pour cette rentrée 2024. Les données ne sont pas encore disponibles, mais Mme Lebel se dit très satisfaite. — Photo : Renée-Pier Fontaine
Les inscriptions au Collège Boréal de Hearst ont bien été pour cette rentrée 2024. Les données ne sont pas encore disponibles, mais Mme Lebel se dit très satisfaite.
Photo : Renée-Pier Fontaine
Malgré les contraintes imposées pour le gouvernement fédéral, le campus de Hearst du Collège Boréal a plus d’étudiants internationaux cette rentrée que les années précédentes. La directrice générale du campus de Hearst et de Kapuskasing, Michelle Lebel, estime que les classes sont à la moitié composée d’étudiants canadiens et internationaux.
Le campus de Hearst du Collège Boréal
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Les inscriptions au Collège Boréal de Hearst ont bien été pour cette rentrée 2024. Les données ne sont pas encore disponibles, mais Mme Lebel se dit très satisfaite. De plus, la rétention des élèves de première année qui continuent leurs cours sur le campus est presque de 100 %. 

« Les étudiants de deuxième année nous disent qu’ils aiment ça ici, ils aiment la communauté, ils se sont sentis bien accueillis et ils invitent donc leur famille et leurs amis à venir étudier ici. » 

Les collèges et universités francophones ont été moins durement touchés, selon Michelle Lebel, à cause de l’autre objectif du gouvernement fédéral qui est de mousser l’immigration franco-phone. 

« Nous sommes probablement l’un des collèges avec le moins d’inscriptions provenant de l’international, étant un des deux collèges francophones en Ontario. On a quand même une hausse d’étudiants du Canada qui viennent dans nos campus, mais c’est certain que pour Hearst, il y a de plus en plus d’étudiants internationaux », déclare Mme Lebel. 

Photo : Renée-Pier Fontaine

Il n’y a pas de nouveaux programmes qui se sont ajoutés aux neufs déjà offerts, mais l’ins-titution se concentre sur les programmes existants qui sont dans les domaines où il y a une pénurie de main-d’oeuvre. « Nous essayons de faire beaucoup de promotion pour les programmes en santé, et de recruter. Une belle surprise cette année, il y a une augmentation des étudiants inscrits dans le cours d’éducation à la petite enfance. » 

En Ontario, plusieurs bourses sont offertes aux personnes qui désirent étudier dans le domaine de la petite enfance et, pour les francophones, les critères d’admissibilité sont souvent allégés. Le Programme de formation complémentaire des éducatrices et éducateurs de la petite enfance contribue à aider les étudiants à temps plein ou à temps partiel du Collège Boréal. 

Le programme Boréal en ligne a été conçu pour les gens qui travaillent et qui désirent poursuivre leurs études vers l’obtention d’un diplôme. 

« Ils font des cours du soir, de la maison, et nous en avons quand même plusieurs qui sont inscrits dans ce programme aussi. » 

Les méthodes du Collège Boréal pour l’intégration des étudiants ne diffèrent pas d’ailleurs, et l’entièreté de ses étudiants provenant de l’extérieur de la. ville a trouvé un endroit où rester avec l’aide du personnel. 

La date limite pour s’inscrire dans un programme était mardi dernier, donc les données officielles seront disponibles plus tard cet automne.