Il n’y a pas que le hockey qui puisse faire vivre des sensations fortes. Pour Noémie Ringuette, la piqure du sport se retrouve à son apogée lorsqu’elle se prépare sur un bloc de départ tout en fixant son couloir de natation. C’est à un jeune âge que la sportive a découvert le plaisir de la nage compétitive, grâce au groupe de natation Phoenix de Hearst. Une équipe qu’elle décrit comme étant un bon club ayant toujours eu des nageurs qui se démarquaient. Étant une ancienne Phoenix, elle se désole de voir que l’organisation a arrêté ses activités, faute de lieu d’entrainement. « C’est triste, mais j’espère que ça va revenir et s’agrandir », espère Noémie. « Pour moi, le groupe m’a aidée et j’espère que les jeunes pourront aussi en profiter. » Présentement, elle compétitionne pour l’équipe de natation de l’université Brock à St. Catharines, dans le sud de l’Ontario. Elle se spécialise dans les courses de 50 ou 100 mètres, avec son style de prédilection, le crawl. Ce qui l’anime toujours, c’est l’aspect individuel dans le sport. « J’aime que ce soit un sport en individuel, mais que tu fais quand même partie d’une équipe », explique la nageuse. « C’est un sport personnel, mais c’est le fun de battre tes propres temps. » Depuis ses dernières compétitions, son temps à battre est de 28,03 secondes au 50 mètres. Un chronomètre que Noémie souhaiterait toujours améliorer. Étudiante-athlète L’athlète entame également des études en criminologie et comme si un horaire universitaire n’était pas déjà assez chargé, elle doit aussi agencer son horaire de nageuse compétitive qui demande beaucoup de discipline et de volonté. « En moyenne, on a huit sessions d’entrainement à la piscine, par semaine », raconte-t-elle. « Puis on en a trois au gym. Souvent, c’est le matin. Il y a des journées où il y a deux sessions, une le matin et une le soir. » Le degré d’entrainement varie selon la saison de natation. Aux débuts, explique Noémie, elle se concentre davantage à rebâtir son endurance, à la suite des vacances d’été, et plus l’année avance plus elle travaille sur des aspects techniques de ses nages. Au travers de ses temps de pratique se retrouvent des petites compétitions à raison d’une ou deux fois par mois. Puis, vers la fin de l’année ont lieu les championnats universitaires. Pour se préparer à ces grandes rencontres, l’entrainement est modifié. « Avant une grosse compétition, on va faire ce qui s’appelle le taper. Environ deux à trois semaines avant la grosse compétition, on fait plus de recovery, on mange mieux, on s’hydrate plus », dit-elle. « On se prépare mentalement, on se donne plus de temps de repos. On s’entraine autant, c’est juste que l’intensité des sessions est réduite. » Quand le calendrier de compétitions finit, ce qui coïncide avec la saison estivale, Noémie s’en remet à la course et à la bicyclette. Son objectif : maintenir un bon cardio sans avoir à trop nager. Pour Noémie, son but personnel en ce qui concerne la natation, serait de prendre part aux compétitions de natation U Sports. Elle souhaite pouvoir y parvenir l’année prochaine, mais pour cela, elle devra abaisser son temps de course sous la barre des 27 secondes.
Noémie Ringuette, nager comme un poisson dans l’eau à l’université
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