le Samedi 25 janvier 2025

La collation des grades 2024 de l’Université de Hearst marque l’histoire de l’institution puisqu’elle a remis son tout premier doctorat honorifique depuis qu’elle a acquis son indépendance. C’est l’historienne, professeure et chercheuse Danielle Coulombe qui a reçu cette reconnaissance pour l’immense contribution qu’elle a apportée à la communauté durant sa carrière. Le recteur sortant, Luc Bussières, a prononcé quelques mots sur le récipiendaire avant de céder sa place à Johanne Morin-Corbeil, amie de longue date de Mme Coulombe et ancienne collègue, qui fait aussi partie du personnel de l’Université de Hearst. Elle commence son discours en décrivant Danielle comme une personne dont la passion et l’engagement ont façonné l’histoire et l’avenir de l’Université de Hearst.

Originaire de Mattice, Danielle fait ses études secondaires à l’Académie St-Joseph de Hearst et poursuit au Collège universitaire de Hearst où elle obtient un baccalauréat en histoire dès 1974. « Je suis certaine que c’est grâce à certains de ses professeurs que l’histoire est devenue sa passion et même sa vocation. Elle poursuit ensuite ses études en histoire à l’Université d’Ottawa et obtient sa maitrise en 1981. Elle a marqué l’histoire de l’Université de Hearst en étant la première femme embauchée comme professeure à temps plein, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère d’égalité des sexes à notre université. »

Son parcours

C’est en 1976 que Mme Coulombe entame le défrichage du chemin pour les générations de femmes qui la succèderont, un élément d’une grande importance pour elle qui est une féministe dans l’âme. « Très rapidement, j’ai occupé le poste de secrétaire générale, mais ce n’était pas à temps plein à l’époque, j’enseignais aussi en même temps. Ensuite, j’ai pris le poste de directrice des études. La structure a été modifiée à un moment donné et Raymond Tremblay est revenu à titre de recteur de l’Université puis moi j’étais vice-recteur. On ne disait pas “ vice-rectrice ” à l’époque. J’ai fait cela pendant plusieurs années avant de retourner aux études pour faire mon doctorat et je suis revenue à l’enseignement par la suite. »

L’historienne reçoit une chaire de recherche qui lui permet de mettre sur pied son projet de centre d’archives. Celui-ci verra officiellement le jour en 2015. « C’est le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada qui accorde des chaires de recherche dans un domaine particulier pour faire avancer la recherche au pays. La mienne était sur l’histoire de la Grande Zone argileuse. »

Le Centre d’archives de la Grande Zone argileuse est installé dans les locaux de l’ancien presbytère, un monument historique de la région. Les rénovations qui ont été faites sont dignes de n’importe quel centre de conservation de documents : planchers à l’épreuve du feu, fenêtres avec filtre pour ne pas abimer les documents par le soleil, etc.

La voute est dotée de murs à l’épreuve du feu et de gicleur, les fenêtres ont été condamnées pour ne pas laisser entrer la lumière à l’intérieur. Lors de sa construction, la voute devait avoir l’espace suffisant pour abriter des documents pour les 20 prochaines années. « Même il y a cinq ans, lorsque j’y travaillais encore, quand je suis partie, déjà je savais qu’il n’y aurait pas de place pour les prochains 20 ans. Ça continue à s’emplir ! On ne couvre pas juste Hearst, mais bien toute la région. Il reste encore de la place pour beaucoup de documentations, mais dans un avenir pas trop lointain nous allons en manquer ! » Pour Mme Coulombe, ce doctorat diffère de celui qu’elle possède déjà en histoire, il signifie une reconnaissance de ses pairs, remis par l’université qui l’a vue évoluée et appuyée dans ses projets. « Je pense que je suis privilégiée, j’ai travaillé dans un domaine stimulant et avant-gardiste. C’est ce qui m’a permis de réaliser bien des choses que j’ai faites. J’ai eu beaucoup de soutien et j’ai fait beaucoup de choses. J’ai enseigné, j’ai fait de l’administration, j’ai fondé le centre d’archives, j’ai eu de la variété dans mon parcours et aussi dans les cours que j’enseignais. »

Tout au long de sa carrière de professeure, la pluralité des sujets qu’elle enseignait lui a permis de stimuler ses connaissances, de faire de la recherche. « C’est ce qui est pour moi, évidemment aussi le contact avec les étudiantes et étudiants, ce qui fait que le travail dans l’enseignement était si intéressant. »

Même à la retraite, Danielle continue de faire de la recherche. Elle a publié un article au sujet des évènements de Reesor Siding dans le magazine Le Chainon, paru en juin 2023, ce qui lui a valu le Prix Michel-Prévost 2024 en février dernier. Depuis 2018, elle enseigne le volet historique d’un cours à l’UdeH donné en collaboration avec Jacques Poirier au sujet de cette fusillade. M. Poirier s’occupe de l’aspect littéraire du sujet en explorant les parutions de livres, poèmes, films et documentaires avec les étudiants.

Ce cheminement Mme Coulombe l’a réussi grâce à l’appui et au soutien de ses pairs, ce qu’elle ne manque pas de souligner lorsqu’elle parle de son parcours.

Théo Piette de Hearst en est à sa deuxième saison de course, mais le garçon de 10 ans fait du motocross et du VTT depuis l’âge de 4 ans. L’an passé, c’est au volant de son motocross qu’il a compétitionné ; cette année il a décidé de tenter sa chance avec son véhicule tout- terrain (VTT).

 

Le weekend dernier il s’est rendu à Sault Ste. Marie pour participer au Runway Park dans la série Northern MX Championship Series. Lors des courses du samedi, il s’est classé en troisième place et le dimanche il a su monter une autre marche du podium, terminant deuxième dans la classe des mini VTT.

 

La famille Piette compte bien retourner au Runway Park cet été pour une autre compétition, toujours à Sault Ste. Marie.

Ce vendredi, l’Université de Hearst remettra son premier doctorat honorifique depuis son indépendance à Madame Danielle Coulombe : défricheuse de l’histoire !

 

Première femme professeure à temps plein au Collège Universitaire de Hearst, Danielle a occupé le poste de vice-rectrice pendant de nombreuses années avant de faire un retour aux études pour aller compléter son doctorat en histoire à l’Université Laval. Grandement impliquée, elle a fait partie du comité spécial qui a mis l’Université de Hearst sur la piste de sa grande réorganisation de 2014, avec les cours en bloc et tout ce qui en a découlé. Danielle a également mis sur pied le Centre d’archives de la Grande Zone argileuse. À juste titre l’une de ses grandes fiertés, le Centre d’archives abrite aujourd’hui des milliers de documents historiques de la région allant de Timmins à Iroquois Falls, jusqu’à Longlac.

À la suite d’un contrôle routier effectué, une femme de 30 ans de Kapuskasing a été accusée de conduite avec facultés affaiblies par la drogue.

 

L’arrestation a eu lieu le 28 mai 2024, peu après 9 h, alors que la Police provinciale de l’Ontario (PPO) de la Baie James effectuait un contrôle routier sur l’avenue Byng à Kapuskasing.

 

Après avoir parlé à la conductrice, le policier a déterminé qu’elle avait consommé une substance intoxicante. La femme a été arrêtée et transportée au détachement de Kapuskasing pour d’autres tests. Au cours de l’enquête, les policiers ont saisi des drogues soupçonnées d’être de la méthamphétamine et du cannabis.

 

La dame a été accusée des infractions suivantes : conduite avec facultés affaiblies par la drogue, possession de méthamphétamine dans le but d’en faire le trafic, conduite d’un véhicule avec du cannabis à portée de main, omission de remettre son permis de conduire et défaut de montrer ses papiers d’assurances.

 

L’accusée a été remise en liberté et doit comparaitre devant la Cour de justice de l’Ontario le 17 juin 2024, à Kapuskasing.

 

Armes, drogues et facultés affaiblies

 

À la suite d’un contrôle routier, la conductrice d’un véhicule a été accusée de conduite avec facultés affaiblies par la drogue.

 

En matinée le samedi 1er juin 2024, des policiers de la PPO ont effectué un contrôle routier sur un véhicule dont le moteur tournait au ralenti dans un stationnement de la promenade Riverside, à Kapuskasing.

 

Après avoir parlé à la conductrice, les policiers ont déterminé qu’elle avait consommé une substance intoxicante. La femme a ensuite été arrêtée et transportée au détachement de Kapuskasing pour subir d’autres tests. Au cours de l’enquête, la police a saisi un couteau à cran d’arrêt et des drogues soupçonnées d’être de la cocaïne.

 

L’enquête a déterminé que la femme de 26 ans, de Kapuskasing, a commis les infractions suivantes : conduite avec facultés affaiblies par la drogue, possession de cocaïne, possession d’une arme à des fins dangereuses, possession d’une arme prohibée et obstruction à un agent de la paix.

 

L’accusée a été remise en liberté et doit comparaitre devant la Cour de justice de l’Ontario le 15 juillet 2024, à Kapuskasing. L’accusée a également fait l’objet d’une suspension administrative du permis de conduire de 90 jours, et le véhicule a été saisi pendant sept jours.

 

Agression sexuelle

 

Le 16 avril 2024, les policiers de la Police provinciale de l’Ontario ont reçu un appel signalant une agression sexuelle survenue il y a environ quatre ans à Moosonee.

 

La PPO a mené une enquête et a procédé à une arrestation le 30 mai 2024.

 

Une personne de 61 ans de Moosonee a été arrêtée et accusée d’avoir commis une agression sexuelle sur une personne de moins de 16 ans : deux chefs d’accusation d’agression sexuelle sur une personne âgée de moins de 16 ans et deux chefs d’accusation de contacts sexuels.

 

L’accusé a été libéré sous caution et doit comparaitre devant la Cour de justice de l’Ontario à Moosonee à une date ultérieure.

 

Saisie de drogues importante

 

Le 31 mai 2024, vers 18 h 30, la PPO s’est rendue sur les lieux d’une perturbation sur le croissant Wavey à Moosonee. Une enquête a révélé qu’une personne violait une ordonnance de remise en liberté, ce qui a mené à son arrestation.

 

Au cours de l’enquête, la police a saisi des drogues soupçonnées d’être du fentanyl, de la méthamphétamine en cristaux, de la cocaïne et de l’oxycodone, dont la valeur marchande totale est estimée à 31 600 $.

 

À la suite de cette enquête, un homme de 43 ans de Montréal, a été arrêté et accusé des faits suivants : possession de cocaïne, méthamphétamine et d’oxycodone dans le but d’en faire le trafic, deux chefs d’accusation de possession d’opioïde dans le but d’en faire le trafic et non-respect d’une ordonnance de mise en liberté.

 

L’accusé reste en détention et comparaitra devant la Cour de justice de l’Ontario à Moosonee à une date ultérieure.

 

Pierre lancée à travers la fenêtre du Centre d’accueil de Kapuskasing

 

Le 3 juin 2024, peu avant 17 h 30, la Police provinciale de l’Ontario (PPO) de la Baie James a répondu à un appel signalant qu’une personne avait lancé une pierre à travers la fenêtre d’un bâtiment situé sur le chemin Millview, à Kapuskasing.

 

La PPO a localisé le suspect peu après et, à la suite de l’enquête, un homme de 34 ans, de Kapuskasing, a été accusé des infractions suivantes : méfait, destruction ou endommagement de biens, perturbation de l’ordre public et deux chefs d’accusation de défaut de se conformer à une ordonnance de probation.

 

L’accusé a été libéré et doit comparaitre à nouveau devant la Cour de justice de l’Ontario le 15 juillet 2024 à Kapuskasing.

Comme il a été annoncé dans les dernières semaines, la vente des terrains liés à des arriérés de taxes avait pour date de clôture le 6 juin dernier. Six des huit propriétés ont été vendues et les deux autres seront transférées à la Municipalité.

 

Protocole pour la fermeture de la route 11

 

Le conseil municipal de Cochrane a adopté une résolution concernant la fermeture de la route 11 lors de tempêtes ou d’accidents. La résolution faisait part des enjeux que vivent les municipalités au bord de la route lorsque cela se produit. D’un commun accord, l’Association des Municipalités du Nord-Est de l’Ontario affirme que ses communautés membres font face à des perturbations importantes touchant les entreprises locales, les services d’urgence et le grand public.

 

Par le passé, les fermetures ont duré longtemps, causant des difficultés excessives aux communautés concernées. Les municipalités situées le long du corridor de l’autoroute 11 manquent de ressources pour gérer de manière adéquate l’afflux de véhicules et assurer la sécurité du public pendant les fermetures de route prolongées.

 

Il est donc nécessaire, selon la Ville de Cochrane, d’améliorer la communication et la coordination entre la Police provinciale de l’Ontario et les autorités compétentes en matière de gestion des urgences afin d’atténuer l’impact des fermetures de routes sur l’autoroute.

 

Mattice-Val Côté appuie cette résolution et compte bien exprimer son soutien quant à l’établissement d’un protocole de notification formel entre la PPO et le centre provincial d’opérations d’urgence.

 

Entente conclue avec KBL

 

Les membres du conseil des élus ont décidé d’aller de l’avant et signer une entente avec l’entreprise de recyclage KBL Projects Ltd. L’accord entre les deux parties stipule que la Municipalité accepte qu’environ 40 tonnes de sols contaminés en provenance du site de TC Énergie soient envoyées au dépotoir municipal au taux de 75 $ la tonne, et ce, aux mêmes conditions que par le passé, par exemple qu’un consultant en environnement révise les résultats des tests, etc.

 

Le parc Communautaire ne changera pas de nom

 

Après plusieurs semaines et des votes par élimination, trois noms sont ressortis pour le choix final de l’endroit où est situé le nouveau parc d’eau. Le conseil avait devant lui trois noms et a décidé de garder le nom actuel, soit le parc Communautaire.

 

Le 100e de la paroisse

 

La paroisse a demandé que la Municipalité de Mattice-Val Côté utilise son camion de pompier pour remplir une piscine qui servira pendant les activités du 100e. Guylaine Coulombe, la directrice générale de la Municipalité, présume qu’il s’agit d’une piscine gonflable destinée aux enfants. Elle a présenté cette demande au conseil pour s’assurer que les élus étaient d’accord de le faire gratuitement, étant donné qu’il y a des taux établis pour le camion et pour les gallons d’eau transportés lorsque ce n’est pas dans le but de combattre un incendie.

L’Université de Hearst et l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) ont annoncé leur association dans un communiqué le 7 juin dernier. Les étudiants en administration des affaires auront désormais la possibilité de suivre la formation universitaire préalable à l’obtention du titre canadien de comptable professionnel agréé (CPA).

 

La collaboration entre les deux universités permettra aux étudiantes et étudiants de l’Université de Hearst inscrit en administration des affaires de suivre les cours préalables équivalents à 39 crédits qui sont offerts par l’UQAT. La formation sera donnée à distance à partir de la deuxième année d’étude au B.A.A, et ce, entièrement en français. Les étudiantes et étudiants qui auront terminé et réussi la formation obtiendront le diplôme délivré par l’UQAT pour le programme concerné et le diplôme du baccalauréat en administration des affaires de l’UdeH.

 

« L’Université de Hearst cherche constamment à améliorer son offre de programmes aux étudiantes et étudiants en multipliant les débouchés que leur procurent nos baccalauréats. Cette première entente avec l’UQAT unit nos forces et contribuera au développement professionnel des étudiantes et étudiants dans le domaine de la comptabilité », souligne Alexandre Bekhradi, vice-recteur à l’enseignement et à la recherche de l’Université de Hearst.

 

Manon Champagne, vice-rectrice à l’enseignement et à la réussite de l’UQAT ajoute :

« L’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue est reconnue pour la qualité de ses programmes en sciences comptables ainsi que pour son expertise en formation à distance. Cette nouvelle entente entre nos deux établissements d’enseignement représente une excellente nouvelle pour les personnes étudiantes, puisque cela leur permettra d’acquérir les compétences nécessaires à l’exercice de la profession de comptable professionnel agréé. »

 

Cette nouvelle entente est soutenue financièrement par le Programme d’appui à la francophonie canadienne du ministère de la Langue française qui, lui, vise à renforcer les liens entre les Québécoises et Québécois avec les francophones d’ailleurs au Canada et ainsi accroitre l’utilisation du français et la visibilité des cultures francophones au Canada.

Dans un communiqué daté du 10 juin 2024, l’Équipe de santé familiale Nord-Aski a dévoilé sa nouvelle image de marque. Les membres de l’équipe ont passé plusieurs mois à trouver les éléments et les valeurs qui qualifient bien le travail que font les membres de l’organisme.

 

C’est la designer graphique originaire de Hearst, Marie-Pier Drolet, qui s’est chargée de produire une image de marque qui suit le concept recherché. « En ce début de parcours, une seule consigne de base s’était vue appliquée au processus : celle d’unir le nouveau logo de l’agence de soins primaires à son appellation Nord-Aski qui signifie “ Terre du Nord ”. Ainsi, une composante de nature s’est aisément intégrée au déroulement créatif. »

 

Selon le communiqué, cette refonte visuelle est l’une de plusieurs priorités stratégiques de recrutement et rétention de la main-d’oeuvre de santé que l’agence de soins primaires s’est promis de mener. « Le remodelage de son site Internet, le regroupement des médecins à l’intérieur d’un seul et même emplacement ainsi que la rénovation nécessaire du Centre médical de Hearst comptent parmi les autres volets que l’entité de santé souhaite collectivement accomplir aux côtés de ses principaux partenaires dans le but de créer un milieu organisationnel accueillant, efficace, uni et entraidant, et afin d’y forger un sentiment élevé d’appartenance auprès de son personnel et de la communauté. »

 

Les significations du nom Nord-Aski et du nouveau logo sont détaillées à la page suivante. L’origine du mot est la combinaison de deux langues et elle favorise le lien étroit entre deux patrimoines bien établis dans les environs de Hearst. La première portion est tirée du français, désignant l’emplacement géographique de la région, et Aski signifie « terre » en oji-cri. Ensemble, l’appellation correspond à « Terre du Nord ».

 

Les valeurs promues dans le nouveau logo sont l’inclusion, le respect, la fierté, l’entraide, la prévention, la compassion, la créativité, la qualité et l’espoir. Les engagements qui en découlent sont la portée des services, la sensibilité culturelle, la navigation des patients, la coordination des soins, l’évolution continue et les besoins communautaires.

Pendant des décennies, Armando Prazeres était très impliqué dans tout ce qui touche le soccer à Hearst. Depuis 1976, il a joué avec d’autres adultes, entrainé des plus jeunes, organisé l’association de soccer mineur.

Lui et sa femme déménagent pour de bon afin d’aller s’installer plus près de leurs enfants dans l’est de la province. Armando et Isabel ont donc décidé de donner tous les ballons qui leur restaient aux deux équipes scolaires locales des Nordiks.

La Fondation de l’Hôpital Notre-Dame a décidé de relancer la vente de billets 50/50 et entreprendre une nouvelle compagne de financement. Le tirage sera effectué aux sept semaines, en alternance avec celui de Kapuskasing, et commencera toujours le premier du mois peu importe la journée de la semaine. Pour ce qui est du dernier tirage, il aura lieu le dernier vendredi du deuxième mois.

« Ça donne la chance aux gens d’acheter leurs billets et ça permet de faire tirer un plus gros montant. Les billets seront en vente en ligne, mais aussi en personne, un format différent où tu peux venir t’en procurer sur place. Le 6 juin, lors du lancement officiel, il y aura un ordinateur disponible pour ceux qui veulent l’essayer et nous allons leur montrer comment ça fonctionne un peu », indique Francine Laberge, coordonnatrice de la Fondation.

De nouveaux projets sont prévus avec l’argent amassé des 50/50 ; la première pièce d’équipement qui sera achetée sera un luminomètre portatif. « Il s’agit d’une lumière qui servira à vérifier les comptoirs de la cuisine pour voir s’ils ont été bien désinfectés ou s’il reste des bactéries. C’est un instrument pour mesurer si toutes les surfaces sont propres. C’est pour le maintien de la santé de nos patients, d’une valeur de 6 000 $. »

Mme Laberge travaille aussi sur un projet avec le comité de L’Auxiliaire de l’Hôpital, qui consiste à changer tous les rideaux au deuxième étage, dans les chambres des patients. Et, dans la chambre des soins palliatifs, de nouveaux meubles pour la salle à manger seront achetés prochainement. « On essaye toujours de faire des améliorations pour les patients et les employés ; les gens travaillent fort et méritent d’avoir du bon équipement.

Afin de maximiser les dons, les billets seront vendus d’après la formule suivante : 10 billets pour 10 $, 60 billets pour 20 $ ou 400 billets pour 40 $.

L’après-pandémie provoque des répercussions dans tous les domaines de la société. Les arts et la culture sont probablement ceux qui ont été les plus affectés et qui subissent encore des séquelles à long terme. Le Conseil des Arts de Hearst (CAH), comme tous les autres en Ontario, doit maintenant composer avec de nouvelles réalités qui vont bien souvent à l’encontre de leur mission.

 

Auparavant, les amateurs de spectacles se présentaient à l’assemblée générale du Conseil des Arts de Hearst en juin pour découvrir quels spectacles seraient présentés la saison suivante. Depuis la pandémie, ce n’est plus possible.

 

Les artistes ont changé de mentalité. « Il y a beaucoup de tendances d’après pandémie au niveau des artistes », indique Valérie Picard, directrice générale et artistique du Conseil des Arts de Hearst. « Je pense que tout le monde a réalisé que le train de vie était juste trop intense et trop occupé. Et puis, les artistes recherchent un meilleur équilibre au niveau de la vie familiale et professionnelle. Ils font beaucoup moins de mégatournées. Au lieu de partir pour un mois, ils vont faire trois dates sur un weekend, par exemple. »

 

Et, les prestations sont de plus en plus couteuses. Même si les salles sont très souvent pleines, ce n’est pas un gage de profits pour l’organisme sans but lucratif. Les cachets ont presque doublé comparativement à la période postpandémie.

 

Puisque les artistes ne font plus de grandes tournées, plusieurs subventions ne sont plus accessibles non seulement pour l’artiste, mais également pour le diffuseur. À titre d’exemple, lors d’une tournée, l’hébergement, le transport ou les per diem pouvaient être financés par une subvention. Aujourd’hui, ces couts sont tout simplement refilés aux diffuseurs. « Il y a un grand mouvement et une adaptation au niveau de la structure du financement qui doit se faire.

 

Malheureusement, ces structures-là bougent un peu moins vite que la tendance », souligne la directrice générale et artistique.

 

Déficit pour 2023-2024

 

Cette nouvelle réalité conduira le Conseil des Arts à présenter encore un déficit à ses membres lors du prochain AGA. Pour son année financière débutant le 1er avril 2023 et se terminant au 31 mars dernier, l’équipe est déjà assurée d’un déficit de plus de 50 000 $. Toutefois, il s’agit d’un premier déficit depuis de nombreuses années. Heureusement pour le CAH, il sera en mesure d’éponger ce manque à gagner avec les surplus accumulés au cours des dernières années.

 

Même en période de pandémie, le diffuseur artistique local a eu la chance, comparativement à bien d’autres en province, d’avoir conservé la majorité de sa programmation. « On a été chercher tous les fonds disponibles pendant la pandémie pour ne pas faire de déficit, et continué nos activités du mieux qu’on pouvait, alors nous avons quand même réussi à bien gérer la situation en pandémie. »

 

Il va de soi que la vente de l’immeuble au Conseil scolaire publique du Nord-Est a largement contribué aux états financiers des dernières années puisque la situation contraire aurait pu être très différente.

 

Il est à noter que l’année financière du CAH ne coordonne pas avec sa programmation qui est présentée du 1er septembre au 31 aout de l’année suivante. « L’année financière et de programmation ne se suivent pas, c’est pour cette raison que souvent il y a de grandes fluctuations d’une année à l’autre », explique Mme Picard.

 

Programmation 2024-2025

 

L’équipe espère présenter la programmation de la prochaine année à la fin de l’été, mais chose certaine il sera impossible d’annoncer la totalité des artistes lors de l’assemblée générale annuelle, comme le CAH avait l’habitude de le faire.

 

« C’est arrivé à trois reprises que des humoristes et des têtes d’affiche, dernièrement, après trois à six mois de négociation ça ne fonctionne plus ! Et, là il est trop tard pour commencer à booker d’autres artistes parce qu’on leur demande quand on peut les avoir à Hearst et on est rendu à l’année 2025-2026 », déplore Mme Picard.

 

Le Conseil des Arts de Hearst travaille toujours conjointement avec les autres communautés comme Kapuskasing, Timmins et Chapleau pour faciliter les négociations avec certains artistes qui ne souhaitent pas se déplacer pour un seul spectacle. « On fait tous partie de Réseau Ontario, donc l’esprit est vraiment à la collaboration et c’est ensemble qu’on va venir à bout de présenter plus de spectacles. »

 

Des artistes ont déjà été annoncés pour l’automne prochain, notamment Travis Cormier, Mélissa Bédard et le groupe franco-ontarien Règlement 17.

 

Programmation 2023-2024

 

Il ne reste que trois spectacles pour compléter la saison actuelle. Demain (vendredi), Mona de Grenoble sera en spectacle et il reste plusieurs bons billets. Le 29 juin, l’humoriste Christine Morency avec sa tournée Grâce est déjà à guichet fermé. Et finalement, l’humoriste Jay Dutemple sera à Hearst le lundi 1er juillet et il reste toujours des billets.