le Mercredi 16 octobre 2024

Le conseil municipal a décidé d’autoriser la signature d’un accord avec Interpump pour le projet de pompe à vide à grande hauteur au cout de 51 081,05 $ + TVH, et de financer le déficit à partir du budget de l’eau de l’année prochaine, tout en appliquant les économies réalisées sur d’autres projets d’investissement à l’emprunt.

En résumé, le système d’amorçage assisté par le vide est un dispositif mécanique basé sur un compresseur qui permet de maintenir les pompes de grande hauteur en état de fonctionnement en les gardant remplies d’eau.

De plus, le système d’amorçage à vide a été identifié il y a plusieurs années comme devant être remplacé, mais le projet a été mis de côté pour répondre à des besoins plus urgents. Le cout initial était estimé à 20 000 $. Toutefois, ce montant est désuet suivant la hausse des couts reliée à l’achat de l’équipement. Un appel d’offres officiel a permis d’estimer les couts actuels à 51 000 $, sans compter un montant supplémentaire d’environ 10 000 $ pour l’installation. « Le montant actuellement prévu au budget est de 20 000 $, alors que l’offre la plus basse reçue pour l’équipement, de la société Interpump, est de 51 081,05 $, ce qui laisse un manque à gagner de 31 000 $ », peut-on lire dans le rapport du directeur du service d’ingénierie et des travaux publics. Selon M. Léonard, après avoir eu une discussion avec l’Agence ontarienne des eaux, des économies sont prévues dans d’autres projets, mais elles ne sont pas suffisantes pour couvrir la différence.

« Par conséquent, afin de terminer les travaux et d’assurer le bon fonctionnement de l’approvisionnement en eau potable, il est conseillé d’emprunter sur le budget de l’eau de l’année prochaine pour financer le projet, même s’il s’agit d’une pratique que nous préférons éviter. Les économies réalisées sur d’autres projets d’investissement seraient imputées sur l’emprunt de l’année prochaine », explique l’ingénieur municipal, Luc Léonard, dans son rapport.

Dans un rapport rédigé par l’administrateur en chef recommandant de rembourser les frais annuels pour que George Graham demeure un membre de l’Association des forestiers professionnels de l’Ontario. M. Graham offre un appui important à la Ville dans le dossier du caribou, siégeant au comité conseiller pour l’entente de conservation du caribou boréal en Ontario.

Ayant été à l’emploi du ministère des Ressources naturelles et des Forêts pendant plusieurs années, M. George Graham détient de nombreuses connaissances sur la forêt boréale et son habitat.

Afin de mettre à jour ses connaissances dans la matière et d’être en mesure d’appuyer la Ville dans tout dossier de nature forestière, M. Graham doit maintenir son adhésion auprès de l’Association des forestiers professionnels de l’Ontario. Il a donc présenté une demande à la Ville de rembourser ses frais d’adhésion pour l’année 2024, vu son implication dans divers dossiers municipaux.

Toutefois, le comité des finances recommandait plutôt de refuser une telle demande, non prévue au budget, étant donné que la consigne est d’entreprendre les actions nécessaires pour rétablir les finances de la Municipalité.

Avant de faire passer la résolution proposée par le comité de finances, le maire Roger Sigouin a demandé au conseiller Picard de prendre sa place pour qu’il puisse émettre un commentaire.

« Je suis un peu déçu, mais je comprends le comité qui a étudié ça comme ça. Je pense que ça venait autant de moi qu’on lui paye parce qu’il ne charge rien pour aller à l’extérieur de la ville. Il voyage avec moi, il paye ses repas, etc. Il a une certaine expertise sur la forêt que moi je n’ai pas quand on rencontre ces groupes d’intérêts là ou même le gouvernement. George pose des questions que moi je ne pourrais pas poser. Disons par exemple lors de sujets chauds, lorsque George est à la table, je fais la partie politique et il fait la partie technique. Selon moi, la Ville s’en sort à bon prix avec ça, et il n’y a pas d’autres dépenses qui sont incluses pour son travail. »

Quant au conseiller Lemaire, il décrit le travail de M. Graham comme celui d’une personne ressource aussi valable qu’un avocat lorsque vient le temps de demander conseil dans son champ d’expertise. « Le danger de refuser cette demande c’est qu’il décide de ne plus nous aider avec les dossiers forestiers. »

Lors de l’adoption de la résolution, trois membres du conseil ont voté en faveur et trois ont voté contre, la résolution a donc été rejetée. Pour qu’une résolution soit adoptée, il faut un vote majoritaire plus un.

À titre de président du comité de logement, le conseiller Daniel Lemaire a expliqué à ses pairs ce qui s’était dit lors de la dernière réunion. Étant donné que la Municipalité a décidé de mettre l’accent sur le PAC – Logement et de laisser de côté la portion logements abordables pour le moment, le comité de logement a voté en faveur de demander l’appui du Conseil d’administration des services sociaux du district de Cochrane (CASSDC) dans ses démarches pour la création de logements abordables à Hearst.

Le rapport de réunion indique qu’une rencontre a eu lieu il y a plusieurs semaines entre Brian Marks ainsi que Lindsay Cummings du CASSDC et le maire Roger Sigouin, le conseiller Daniel Lemaire ainsi que l’administrateur en chef, Éric Picard.

Les représentants du CASSDC demandent le soutien de la Ville de Hearst sous forme de don de terrain municipal, afin de bâtir un immeuble à logements abordables de six unités.

Ils demandent également le soutien de la Ville auprès du Rural Ontario Municipal Association (ROMA) dans le but d’avoir moins d’obstacles à franchir pour réaliser ce projet. Eric Picard et Kory Hautcoeur devaient rencontrer Antoine Vézina du CASSDC la semaine dernière dans le but de discuter dudit projet.

Recrutement de main-d’œuvre

Lors de la réunion du conseil municipal, conseiller Lemaire rappelle que dans le même projet initial du PAC il y a une portion main-d’œuvre qui avait été étudiée et mise de côté aussi.

Lemaire désire trouver sous quel angle le conseil municipal pourrait explorer la question du recrutement de main-d’œuvre pour la Municipalité. « S’il y a un manque dans le moment, le manque va juste devenir plus grand dans le futur. Donc après discussion, Mireille Lemieux a avisé que des fonds sont disponibles auprès de la Société de gestion du Fonds du patrimoine du Nord de l’Ontario (SGFPNO) pour des programmes de stagiaires, qui couvriraient 75 % du salaire d’un employé pour un an. »

Toujours lors de la réunion du comité de logement, le conseiller Lemaire recommande d’ajouter au poste de directeur(trice) des services de développement économique le mandat du recrutement de main-d’œuvre dans la communauté.

Il va de soi que des logements doivent être disponibles pour accommoder la main-d’œuvre.

La trésorière de la Ville, Mireille Lemieux, a indiqué dans un rapport qu’un des investissements de fonds publics municipaux du portfolio de la Municipalité ne répondait plus aux critères de la Politique sur les investissements de la Ville de Hearst. Les investissements ont été présentés aux élus et Mme Lemieux souligne que seuls ceux de One Investment n’offrent pas un retour sur investissement compétitif considérant les taux d’intérêt sur le marché à la suite de l’élévation du taux directeur.

Le rapport propose quatre options au conseil municipal et recommande de procéder avec la quatrième, soit d’utiliser ces fonds dans le but de devenir l’unique prêteur de la Corporation Hearst Connect. « Avec cette option, le prêt entier d’Infrastructure Ontario ayant une balance de 3 millions serait repayé. Une entente formelle incluant un échéancier de paiement d’intérêts serait établie avec la Corporation Hearst Connect pour repayer la Ville à un taux fixe plus élevé que le compte courant de la Ville. Avec cette entente, les revenus d’intérêts seraient versés à la Municipalité et non à Infrastructure Ontario. Un flux de revenus annuels de 98 100 $ est estimé pour la Municipalité et pourrait être plus élevé si le taux directeur diminue. »

Le conseil a voté en faveur d’autoriser et diriger le personnel municipal à retirer les fonds d’investissement du portfolio One Investment Funds et négocier une entente avec la Corporation Hearst Connect dans le but de repayer l’entièreté du prêt avec Infrastructure Ontario, et de retirer l’item 1 des travaux en cours.

En mars 2023, le conseil municipal a autorisé l’expansion du jardin columbarium au cimetière Mgr Grenier avec l’ajout de deux courbes tourelles contenant un total de 208 niches. En prévision de l’installation de ces nouveaux modules, un appel d’offres a été lancé pour la construction des fondations et une allocation budgétaire de 77 000 $ fut placée au budget capital pour couvrir cette dépense.

Le projet d’achat de tourelles columbarium détient une partie du budget en capital de 2024 pour une somme de 155 804 $. Sept entreprises ont récupéré les documents d’appel d’offres, mais une seule offre a été déposée, soit celle de Ward Inc. de Kapuskasing, au montant de 81 866,24 $ plus TVH.

Une somme totale de 77 000 $ avait été placée au budget capital 2024 envers la fabrication et l’installation des fondations nécessaires pour la mise en place des nouvelles tourelles columbarium. Bien que la dépense occasionne un manque à gagner de 6 307,08 $ (comprenant la partie des taxes irrécupérables), la totalité des couts sera éventuellement récupérée grâce aux revenus liés à la vente des niches.

Le personnel et le comité de Parcs et Loisirs recommandent donc d’aller de l’avant avec le projet et d’adopter une résolution autorisant la signature d’une entente avec Ward Inc. afin de permettre la fabrication et l’installation d’une fondation pour les nouvelles tourelles.

La directrice des services sociaux, Brigitte Bouffard, a soumis un rapport au conseil municipal proposant des modifications à la politique concernant la liste d’attente des inscriptions à la Garderie Bouts de chou, et les élus ont adopté un arrêté municipal pour appliquer la politique et ses procédures. « Considérant la demande élevée des services de garde et dans le but de mieux desservir les contribuables de la Ville de Hearst, il est proposé de prioriser les résidents aux non-résidents sur la liste d’attente, puisque les taxes municipales soutiennent financièrement une partie des opérations de la garderie. »

Les changements proposés de la nouvelle politique seront effectifs le 19 juin 2024. Désormais, les enfants dont les parents ou tuteurs légaux sont résidents de la ville jouiraient d’une priorité d’inscription sur la liste d’attente.

Une preuve de résidence ou une preuve de contribution aux taxes municipales sera exigée lors de l’inscription sur la liste d’attente. À noter que les demandes d’inscription des non-résidents seront toujours acceptées, mais ces enfants seraient placés sur une liste d’attente différente. Les non-résidents de Hearst pourront avoir accès aux services de garde lorsque les besoins des résidents de Hearst seront comblés.

Avec le départ à la retraite de Jeannine Lecours, la greffière actuelle depuis maintenant 30 ans, en vigueur le 4 juillet prochain, le conseil doit procéder à son remplacement. Annie Lemieux, qui avait été nommée greffière suppléante en 2022, a été promue au dit poste. Afin d’officialiser cette nomination, le conseil doit adopter l’arrêté municipal authentifiant le poste. De plus, il est aussi jugé opportun de procéder à la nomination d’Éric Picard en tant que greffier suppléant en attendant l’embauche d’un nouveau candidat.

Le conseil municipal a adopté un règlement modifiant la convention collective entre la Ville de Hearst et le Syndicat canadien de la fonction publique et sa section locale 1536, en alignant les prestations d’assurance maladie, d’assurance dentaire, d’assurance paramédicale et d’assurance-vie sur celles du personnel non syndiqué, à compter du 1er juillet 2024.

Dans le rapport de l’administrateur en chef, il est énoncé que : « Bien que le nouveau régime d’avantages sociaux entraine des couts supplémentaires (environ 350$ par employé et par an), les dépenses ont été anticipées et prises en compte dans le budget 2024. »

De cette façon, la division entre les employés syndiqués et non syndiqués à ce sujet sera éliminée afin d’éviter de possibles frustrations qui pourraient avoir un impact sur la fidélisation des employés et les efforts de recrutement futurs.

L’embauche du personnel pour la Piscine Stéphane-Lecours se poursuit. L’administrateur en chef, Éric Picard, a mentionné que l’équipe est composée d’une quinzaine de sauveteurs pour le moment. « Il y a beaucoup d’anciens qui reviennent travailler trois ou six heures parce qu’ils aiment cela. On devrait être en mesure pour les camps de natation [d’avoir la main-d’œuvre nécessaire], pas de problème. On devrait pouvoir ouvrir pour des bains publics aussi dans les prochaines semaines. On tente de finaliser l’assistant à la direction du centre aquatique. Ça va bien ! Le problème c’est en septembre, ils retournent à l’école donc on est en train de former du monde pour prendre leur place en septembre. »

Le conseil de la bibliothèque municipale a tenu une réunion extraordinaire le 14 mai 2024 pour laquelle les membres du conseil d’administration ont invité l’administrateur en chef de la Ville de Hearst, Éric Picard.

Un échange d’idées a eu lieu entre les deux parties. Le conseiller Joël Lauzon explique : « Le conseil de la bibliothèque aimerait voir une fois qu’un déménagement a lieu, comment procéder, qu’est-ce qui sont les go no go, si on veut. Qu’estce qui est nécessaire, qu’est-ce qui est désirable ? Et puis, le conseil voudrait vraiment qu’il y ait un sondage et qu’on écoute les gens de la communauté pour voir le nouveau lieu de la bibliothèque, mais le vote avait déjà été fait le 18 avril pour travailler avec la Ville afin de procéder au déménagement si tel est le cas. »

Le conseiller Picard s’interroge sur la création d’un sous-comité concernant l’emplacement éventuel de la bibliothèque. M. Lauzon a rétorqué qu’il ne fait pas partie du sous-comité, mais que les membres ont été ciblés et qu’il n’a pas de détails si une rencontre du sous-comité a été faite ou non.